Les analyses des IST
Pour chaque nouveau travailleur rencontré, une prise de sang est proposée afin de déterminer l’immunité pour l’hépatite B.
Selon les risques rencontrés dans les derniers mois, des analyses pour d’autres IST (voir tableau) sont proposées. Les résultats de cette prise de sang sont transmis au travailleur lors d’une prochaine visite sur le terrain ou lors d’un rendez-vous à la permanence.
Sur le total des prises de sang et des frottis bactériologiques gynécologiques effectués (cfr tableau ci-dessous) : 75% des résultats ont été remis aux TDS (74% en 2018).
3% des personnes est porteur d’AgHbs et donc porteur d’une hépatite B active (idem en 2018 et 2017). 10 personnes en 2019 ont présenté des Ac AntiHCV positifs à la biologie (soit 1,8% de prévalence contre 1,6% en 2018 et 1% en 2017). 3 nouveaux diagnostics HIV positif ont été dépisté en 2019 (0,4% sur le total des prises de sang effectuées) (0.9% en 2018 ; 0,8% en 2017 et 0,1% en 2016).
(1,8%) personnes dépistées ont nécessité un traitement contre la syphilis.(0.7% en 2018 ;0,5% en 2016 et 2017).
1,3%des personnes testées ont un dépistagepositifpour le gonocoque(1,9% en 2018; 1,7% en 2017; 1,9% en 2016).
Dans l'ensemble, nous pouvons remarquer qu'excepté la syphilis qui montre une certaine recrudescence (0,5% en 2017 à 1,8% en 2019), les chiffres restent stables au sein de notre population cible, bien qu'ils restent plus élevés que dans la population générale.
Chez 9% des femmes ayant bénéficié d’un dépistage anatomopathologique ou bactériologique, un gardnerella a été dépisté et chez 5% une candidose, pour lesquelles un traitement a été prescrit. Pour 58% de nos suivis médicaux, des conseils d’hygiène vaginale ont été donnés.
Le dépistage de cancer de col.
Chez 20,5% des travailleurs du sexe qui ont bénéficié d’un frottis, une lésion cellulaire a été détectée (21% en 2018).